Le secret que je recherche est enfoui sous un pétale de chou-fleur et un calamar nacré à peine saisi...
Je m’étais déjà perdue dans les passages couverts un peu surannés de Paris
et je m’étais trouvée nez à nez avec ce restaurant discret et mystérieux qui
venait tout juste d’avoir deux étoiles.
Tout de suite, ce fut le coup de foudre ! Mais, y découvre -t-on
toujours cette liberté douce et audacieuse des premières fois ?
L’emblème : le monochrome de « blanc » : chou-fleur,
calamar et crème de chou-fleur au goût si doux et fin…
Mais aussi le chef japonais Shinichi Sato a su nous surprendre avec d’autres
créations (je n’ai pas tout mis !) :
L’oursin...
Saint jacques, agrumes
Turbot, perle à l’encre de seiche, coquillages
Le foie gras de la mer : radis, jus de palourde
Veau de chez Desnoyer , racine, ravioli potimarron, truffe blanche
Crème brûlée florale, églantine, sucre papier
Litchi et fleurs
Mont blanc réinventé
Chocolat et caramel
L’obsession du blanc, une délicatesse infinie qui coule en nous comme un
poème. Chaque petit plat du menu dégustation me fait penser à un haïku ! Haïkaï signifie "poèmes libres" en japonais et
désignait à l’époque médiévale des tanka en liberté, échappés de la
surveillance impériale... Echappez un instant à la
réalité tout en fraicheur, candeur et légèreté !
Pari tenu, on y ressort un peu pompette… sans même y avoir bu ! hic !
Ataraxie sidérale
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